AU JARDIN DE JEAN-PIERRE, Conseil pratique de jardinage, Les Rosiers

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Les Rosiers

Le Petit Prince en était amoureux, Ronsard l’a louée ; dans l’antiquité déjà, elle était emblème de beauté, de grâce et de passion : la rose, depuis toujours, occupe une place sans égale dans notre imaginaire et dans nos cœurs. Depuis le XVIIIè. Siècle, des rosiers originaires d’Extrême Orient ont largement contribué à augmenter et améliorer les variétés disponibles, pour notre plus grand plaisir.
 

Vous choisirez votre rosier en fonction de l’effet que vous désirez obtenir. Il existe plusieurs catégories :
 

- les rosiers buissonnants, pour les massifs, les bordures et les fleurs coupées.
- les rosiers arbustifs, plus grands et plus vigoureux, à planter en isolé, tout  comme les rosiers sur tige.
- les rosiers couvre-sol, à utiliser sous les arbres, en bordure de massifs et sur les terrains pentus.
- les rosiers grimpants, pour habiller murs, tonnelles et pergolas.
 

Bien sûr, la deuxième considération dans le choix d’un rosier se rapporte à ses fleurs. Les couleurs varient du blanc au rouge, en passant par le crème et le jaune. Il existe quelques variétés de rosiers à fleurs bleues, mais elles restent rares. La plupart des rosiers fleurissent tout l’été, avec deux périodes exceptionnelles en juin et en septembre, sauf pour les rosiers non remontants (qui ne fleurissent qu’une fois). Le parfum des roses est plus ou moins capiteux selon les variétés.
 

Au-delà des critères esthétiques, il est primordial de se renseigner sur la rusticité des variétés. Les rosiers hybrides de thé sont parmi les plus connus mais ils demandent des soins exigeants et supportent mal nos hivers rigoureux. Une protection hivernale est indispensable, et malgré tout, leur survie n’est pas assurée sous notre climat. Vous pouvez maintenant choisir parmi une vaste gamme de rosiers développés par ‘Agriculture et Agroalimentaire Canada’. Les séries ‘Parkland’ et ‘Explorateur’, entre autres, offrent des variétés tout à fait adaptées à nos conditions climatiques. Elles sont rustiques à des températures inférieures à moins 35 degrés Celsius avec une simple couche de neige comme protection. Ces rosiers sont également tolérants aux maladies du feuillage et moins sujets aux attaques de parasites. Les différents cultivars de ces séries vous offrent un vaste choix de ports, de couleurs et de périodes de floraison.
 

Les rosiers préfèrent les sols riches légèrement acides mais s’adaptent bien à la majorité des types de sols. Évitez toutefois les sols très calcaires qui font jaunir les feuilles et les sols argileux très compacts où les racines risquent l’asphyxie.
Un apport régulier d’éléments nutritifs augmente la floraison, donc un apport annuel de compost ou d’engrais à libération lente est recommandé.
 

Les rosiers aiment les emplacements ensoleillés, bien aérés et si possible abrités du vent. Vous pouvez planter au printemps ou en automne, sauf si le sol est très humide. Les rosiers plantés en automne seront déjà très florifères le printemps suivant. Creusez un trou de 40 à 50 centimètres de côtés et de profondeur. Déposez au fond un peu de compost que vous recouvrirez d’une couche de terreau. Taillez les racines et les branches en supprimant les parties cassées ou endommagées. Plantez le rosier en comblant le trou avec de la bonne terre. Le point de greffe doit se trouver légèrement enterré. Tassez légèrement avec le pied en ménageant une cuvette. Arrosez abondamment. Ce premier arrosage contribuera à tasser la terre. Espacez les rosiers selon la variété et l’effet recherché.
 

Un rosier demande un entretien assez soigné. Arrosez une fois par semaine les deux premières années, un peu plus en période de sécheresse. Par la suite, vous pourrez espacer les arrosages. Évitez de mouiller le feuillage, n’arrosez pas en plein soleil et si possible le matin plutôt que le soir afin de diminuer les risques de maladies. Gardez en permanence la terre très propre : binez régulièrement pour enlever les mauvaises herbes et favoriser la pénétration de l’eau. Vous pourrez éventuellement épandre un paillis de fumier ou de tourbe. De temps en temps, des rejets apparaissent. Ils sont issus du porte-greffe et ne porteront jamais de bourgeons floraux. Vous les reconnaîtrez facilement : ils sont d’un vert plus clair, ne portent pas les mêmes épines et leurs feuilles sont plus petites. En détournant la sève à leur profit, ils affaiblissent le rosier : supprimez-les immédiatement. Coupez régulièrement les fleurs fanées pour que la plante refleurisse. Au printemps et après la première floraison, apportez un peu d’engrais au pied du rosier. À la fin de l’automne, nettoyez le rosier en supprimant l’extrémité des tiges portant des feuilles et coupez les bois morts. Enlevez les feuilles mortes et brûlez-les. Binez les mauvaises herbes et profitez-en pour enfouir un peu de fumier ou d’engrais. Buttez les rosiers pour protéger le point de greffe du gel. Vous débuterez le printemps suivant.
 

Certains rosiers sont sujets aux maladies (surtout la tache noire et l’oïdium…) et parasites (les pucerons, les acariens, les thrips). La meilleure méthode de lutte reste la prévention et l’entretien régulier. Plantez les rosiers en situation bien aérée, n’arrosez pas tard le soir, coupez immédiatement les tiges abîmées et brûlez-les. Si l’utilisation de pesticide est inévitable, préférez toujours des pesticides biologiques par respect de la nappe phréatique et de la faune utile de votre jardin.

Voici une recette de fongicide écologique maison inventée à l’Université de Cornell aux États-Unis pour protéger les rosiers des maladies :

1 Litre d’eau
5 ml de bicarbonate de soude
5 ml d’huile de canola
5 ml de savon à vaisselle liquide
Mélangez bien ces ingrédients et appliquez ce mélange sur tout le feuillage de vos rosiers avec un pulvérisateur aux 10 à 14 jours de la mi-juin au début septembre.

En automne, enlevez tout le feuillage tombé au pied de vos plants afin d’éviter la réinfection l’année suivante.  Ne compostez pas ces feuilles car les spores pourraient survivre, brûlez les plutôt.

En général, les parasites attaquant les rosiers sont faciles à éliminer avec un savon insecticide ou un produit à base de pyréthrines. Ces deux produits ont un faible impact sur l’environnement et sont en vente libre.
 

La taille varie selon les variétés et le résultat recherché. Une première taille de formation est en général nécessaire. Pour les rosiers arbustifs, conservez de 5 à 7 tiges, en gardant bien sûr les plus vigoureuses et les plus jeunes. Pour les jeunes plants de rosiers grimpants, gardez 3 tiges. Quand ils seront plus vigoureux, vous conserverez de 5 à 7 tiges. La taille de formation s’effectue à la fin de l’hiver. On taille aussi les rosiers pour qu’ils fleurissent bien. En règle générale, les rosiers au feuillage rugueux n’ont pas besoin de taille, ceux au feuillage luisant sont rabattus à 30 centimètres en automne.
 

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